Féminisme et lesbianisme dans l'histoire littéraire
Apprendre à échanger dans la perte du corps, sang, lait ou larmes, apprendre à couler et se souvenir des traces le jour où elles sont effacées. Pour moi la parole a toujours coulé libre comme les graphes sur l'ardoise.
Droits d'auteur, de survie ou d'immortalité, puissance des inscriptions qui demeurent ; obsessions des traductions ou de la mort, moi, femme, n'y comprends pas grand chose.
Aurore Turbiau
Docteure en littérature comparée, actuellement ATER en littérature française et études de genre (Université Lyon 2 Lumière, Passages). Spécialiste sur le sujet des littératures politiques des années 1970-1980, spécialement féministes et lesbiennes, entre la France et le Québec.
Mes recherches portent sur les littératures féministes et lesbiennes de l’espace francophone. J’ai soutenu ma thèse, en 2023, sur la question des pensées et pratiques féministes de l’engagement littéraire, telles qu’on les trouve dans les textes d’autrices françaises et québécoises au cours des années 1969-1985 en France et au Québec.
Les articles de ce carnet sont issus de longues heures de travail, de rédaction mais aussi de recherche ; les références que j’y partage sont souvent difficiles d’accès, elles sont parfois “dénichées” dans des corpus rares.
Bref, si mes articles vous inspirent pour vos propres travaux, j’en suis ravie, c’est même vraiment le but, mais si la ref et son interprétation viennent de mon travail je vous prie de bien vouloir le créditer (“cité par etc.”)
Sans quoi il y a pillage et risque de plagiat, sur un carnet Hypothèses comme ailleurs.
Les textes de ce carnet, à l’exception des extraits de la rubrique “Flâner”, sont mis à disposition sous licence Creative Commons BY ND (partage autorisé partout, sans modification, à condition d’attribuer à l’autrice).
Suggestions Isidore
